PAROLE
Michaele, M.Chiosso, G.Ferrio
Encore des mots toujours des mots
les mêmes mots
Rien que des mots
Des mots faciles, des mots fragiles
C'était trop beau
Bien trop beau
Mais c'est fini le temps des rêves
Les souvenirs se fanent aussi
quand on les oublie
Caramels, bonbons et chocolats
Merci, pas pour moi, mais
Tu peux bien les offrir à une autre
qui aime le vent et le parfum des roses
Moi, les mots tendres enrobés de douceur
se posent sur ma bouche mais jamais sur mon c¶ur
Parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
Encore des mots toujours des mots
les mêmes mots
Rien que des mots
Des mots magiques des mots tactiques
qui sonnent faux
Oui, tellement faux
Rien ne t'arrête quand tu commences
Si tu savais comme j'ai envie
d'un peu de silence
Caramels, bonbons et chocolats
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les offrir à une autre
qui aime les étoiles sur les dunes
Moi, les mots tendres enrobés de douceur
se posent sur ma bouche mais jamais sur mon c¶ur
Parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix
Padam...padam...padam...
Il arrive en courant derrière moi
Padam...padam...padam...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam...padam...padam...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par c¶ur
Il dit: "Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
'y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
avec tes souvenirs sur les bras..."
Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours
Padam...padam...padam...
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
Padam...padam...padam...
Des "toujours" qu'on achète au rabais
Padam...padam...padam...
Des "veux-tu" en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue
...
Écoutez le chahut qu'il me fait
...
Comme si tout mon passé défilait
...
Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat
Qui bat comme un c¶ur de bois |